Les pires lacs du Québec … comment se classent les lacs de St-Ubalde ? (Journal de Montréal – 2020-08-01)

Des articles très intéressants ont été publiés ce matin par Annabelle Blais et Philippe Langlois pour le Journal de Montréal. Nous vous invitons à les lire car il y a beaucoup d’informations intéressantes.  Notre Comité environnement de l’Association est toujours très actif dans ce domaine  :

Image de l’état des lacs de notre région :

LEXIQUE

Tous les lacs vieillissent. Ce phénomène, c’est l’eutrophisation. Naturel à la base, il est maintenant très souvent accéléré en raison de la villégiature, des activités agricoles ou urbaines. Voici les 7 termes pour l’état d’eutrophisation des lacs, du meilleur au pire.

Ultra-oligotrophe

Lac très jeune, très clair, profond et contenant peu de sédiments.

Oligotrophe

Lac jeune, clair, profond et pauvre en éléments nutritifs comme le phosphore. Il contient peu de végétaux et est bien oxygéné.

Oligo-mésotrophe

Lac clair. Les matières organiques comme les végétaux y sont toutefois un peu plus présentes.

Mésotrophe

Les matières organiques tels les végétaux et les bactéries sont en augmentation. L’eau est légèrement trouble. Le lac démontre des signes de vieillissement. Il est à un stade intermédiaire d’eutrophisation.

Méso-eutrophe

L’eau est trouble. Le lac est dans un état intermédiaire avancé, mais pas encore tout à fait eutrophe. Des mesures pour limiter l’apport d’éléments qui nourrissent les bactéries et végétaux, comme le phosphore, sont recommandées.

Eutrophe

Lac peu profond et trouble, fond vaseux avec une concentration excessive d’éléments nutritifs végétaux qui entraîne une prolifération d’algues et de cyanobactéries. Manque d’oxygénation qui peut entraîner la mort de certaines espèces. Des mesures pour limiter l’apport d’éléments nutritifs sont recommandées.

Hyper-eutrophe

Stade très avancé d’eutrophisation. L’eau est extrêmement trouble, les concentrations de phosphore et d’azote sont très élevées et causent la présence excessive d’algues et de bactéries. Le lac est pratiquement devenu un marais, seules quelques espèces survivent, surtout des bactéries. L’écosystème s’appauvrit et meurt.